Pendant des décennies, les modèles bidimensionnels ont été utilisés dans la construction béton pour transmettre des informations. Aujourd'hui, si bon nombre d’entreprises intègrent déjà le numérique, beaucoup utilisent encore des documents 2D comme source principale de données pour les estimations, la conception et sur chantier. Les faits sont pourtant là : en vous limitant aux modèles 2D, vous passez à côté de nombreuses fonctionnalités qui pourraient améliorer considérablement la constructibilité de vos projets et par conséquent améliorer aussi la rentabilité de votre entreprise. Voyons pourquoi.
Un modèle 2D manque d'informations
Tout d’abord, une conception 2D est limitée dans la manière dont elle peut communiquer le processus de construction. Il est donc impossible de fournir toutes les informations d’une structure tridimensionnelle réelle dans un modèle 2D. Le modèle 2D, par exemple, ne peut pas refléter les longueurs et les dimensions telles qu'elles sont dans la réalité. Tous ces facteurs sont essentiels lorsqu'il s'agit de calculer les matériaux et les quantités, d'estimer les coûts et de planifier la construction. De plus, il est difficile de repérer les erreurs éventuelles avant qu'elles ne se transforment en reprises coûteuses.
Outre le fait que les modèles 2D ne peuvent pas contenir toutes les informations essentielles, ils présentent un inconvénient encore plus important : il s’agit tout simplement de l’impossibilité de visualiser le résultat final. Il y a toujours une perte de compréhension avec le modèle 2D car chaque partie prenante à sa propre vision du résultat.
Le partage des données et des modifications est limité
De plus, si vous travaillez avec des plans 2D et qu'ils changent, vous devez impérativement comparer deux plans pour détecter les modifications. Plus ces dernières sont nombreuses, plus il est facile de commettre des erreurs et de ne pas être à jour avec la version la plus actuelle du modèle de construction. Si quelque chose n'est pas clair, en retracer la source et la raison est très compliqué, voire impossible.
Inutile de dire que lorsque l'information est déjà restreinte, la partager avec d'autres parties prenantes est aussi limité. Même si l'information est là, la transmettre en aval est difficile. Premièrement, la documentation de conception doit être standardisée pour s'assurer que chaque intervenant du projet la comprenne et l'interprète de la même manière. Plus il y a de personnes impliquées dans le processus, plus la documentation 2D est problématique, car le risque est plus grand de mal interpréter l’information.
Ne pas avancer signifie rester à la traîne
Il est facile de penser que parce que les modèles 2D ont fonctionné pour la construction par le passé, il n'est pas nécessaire de passer au 3D. Il est indéniable que le 2D a été pendant de nombreuses décennies la meilleure option. Cependant, les temps changent et les alternatives disponibles aujourd'hui prouvent que la documentation de conception traditionnelle n'est tout simplement pas suffisante pour avoir un processus de travail véritablement constructible. C’est s’exposer aux erreurs de calcul coûteuses, au manque d'information et aux projets retardés, que personne ne peut se permettre.
En bref, alors que les parties prenantes se dirigent de plus en plus vers des options numériques et la 3D, quiconque s'accroche aux outils 2D finira par avoir des processus de travail dépassés. Les inconvénients sont doubles. Premièrement, le processus de construction est moins fiable et moins efficace. Deuxièmement, votre valeur en tant qu'entreprise n'est pas aussi élevée qu'elle le serait avec des processus de travail optimisés. Le constat est clair. Passer à la 3D permet d'offrir un service plus rationalisé, coopératif et rentable, mais aussi et surtout de gagner plus d'appels d'offres.
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